Le Directeur Général d’ORABANK M. Tidiane N’Diaye a officiellement remis le vendredi 23 juin 2017, à Mme Victoire Tomégah-Dogbé, ministre chargé du développement à la base, un chèque de 14.025.000 FCFA pour soutenir les efforts du gouvernement pour la pérennisation du programme d’alimentation scolaire. La cérémonie a eu lieu au Secrétariat Technique du Programme de Développement Communautaire et des Filets Sociaux (PDCplus), en présence des représentants des ministères chargés de l’enseignement primaire, de l’agriculture, de la santé et de l’action sociale.
Ce chèque équivaut à une journée de repas pour 85.000 élèves bénéficiaires du programme d’alimentation scolaire.
« Nous avons été touchés par ce programme notamment par l’impact qu’il a sur le développement du pays », a déclaré le Directeur Général d’ORABANK, expliquant sa motivation. « Nous continuerons l’action que nous avons entreprise aujourd’hui », a-t-il annoncé.
« L’événement de ce jour constitue pour nous, une piste qu’il faut davantage explorer pour un partenariat avec le secteur privé », a émis, pour sa part Mme Agboka-Abalo Yawavi Bouty, Coordonnatrice PDCplus.
« L’événement de ce jour est certes modeste mais revêt une grande importance en ce sens que la lecture que nous avons de l’engagement du groupe ORABANK à nos côtés, va au-delà de la remise de chèque et suscite en nous , un véritable espoir, celui de pouvoir désormais compter sur le secteur privé dans la mise en œuvre de nos programmes de développement », a renchéri le ministre chargé du développement à la base.
Le programme d’alimentation scolaire vise principalement à améliorer l’état nutritionnel des élèves du préscolaire et du primaire des zones pauvres et vulnérables et à contribuer à l’amélioration des taux de fréquentation et de maintien des élèves à l’école.
Il est mis en œuvre par le PDCplus depuis 2008 et couvre actuellement 304 écoles dans les 5 régions du Togo, pour un effectif d’environ 89.867 élèves. Ainsi, plus de 50 millions de repas chauds ont été servis depuis le démarrage du programme.
En termes d’impact, une première évaluation du programme a révélé un effet significatif sur les indicateurs scolaires et une amélioration de l’état de santé et de nutrition des élèves. En outre, l’évaluation a permis de noter une augmentation des effectifs scolaires de 9,4% dans les écoles bénéficiaires contre 7% dans les écoles non bénéficiaires avec une hausse du nombre des filles par rapport à celui des garçons.
(Photo: Mme Victoire Tomégah-Dogbé à gauche)