Search
Close this search box.
Search
Close this search box.

Jeudi, j’ose novembre 2017 : la normalisation et l’accréditation, gages de la compétitivité

C’est la maison des Jeunes d’Amadahomé qui a abrité le jeudi 09 novembre 2017,  le onzième numéro de l’année  du rendez-vous mensuel sur l’entrepreneuriat «  jeudi, j’ose ».  Près de 500 jeunes ont participé à la rencontre placée sous le thème : « La compétitivité  interne et externe : la normalisation et l’accréditation », développé par James Agbodjan, coordinateur Programme Qualité en Afrique de l’Ouest.

La communication suivie avec un grand intérêt par les participants s’articulent autour de trois points principaux : la qualité, la certification et l’accréditation.

Pour le communicateur,  la qualité  c’est la capacité de fournir aux clients des produits et services compétitifs qui rencontrent ou surpassent toujours leurs exigences. C’est aussi l’aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences implicites, explicites ou imposées (ISO).  Aussi, la qualité est-elle nécessaire pour  notamment répondre aux exigences des marchés dans un contexte de globalisation des échanges, de rude concurrence et de compétition ;  aux exigences sanitaires  et sécuritaires.  La non-qualité, précise le communicateur, a des conséquences néfastes pour l’entrepreneur, entre autres : le retard dans les délais de livraison ou d’approvisionnement,   les erreurs de commande,  la perte de contrat, des clients et de nouveaux marchés, l’interdiction d’exportation.

La normalisation,  la métrologie, la certification, l’accréditation … sont selon, James Agbodjan ,  les outils pour faire la qualité.

La normalisation, précise le communicateur,   est une activité consistant à élaborer des normes, à les  publier et à les appliquer ; la norme étant un document de référence, établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit, pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques des produits et services.

Science des mesures,  la métrologie, selon  l’orateur  comporte : la métrologie fondamentale ou métrologie scientifique qui  traite des problèmes généraux relatifs aux unités de mesure, erreurs, incertitudes… ; la métrologie industrielle  traitant des mesures applicables aux contrôles de la production et aux contrôles de la qualité ; et la métrologie légale qui est un volet de la métrologie soumis à des lois et à des règlements.

Par ailleurs, souligne M. Agbodjan, la certification  est une procédure par laquelle une tierce partie donne l’assurance écrite qu’un produit, un procédé ou un service est conforme aux exigences. Elle se fait par  apposition d’une marque de conformité par un organisme certificateur  à la suite d’une évaluation du produit ou du système à certifier. Une surveillance périodique se fait par la suite.

Quant à l’accréditation, elle  est une  procédure par laquelle un organisme faisant autorité reconnaît formellement la compétence technique d’une autre à procéder aux tâches relevant du domaine de l’évaluation de la conformité (inspection, analyses/essais, certification).

La communication a été suive d’un débat digne d’intérêt qui a fait place à une séance de partages d’expériences   et de jeux questions réponses.

 

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *