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« Lomé propre » : comment l’opération est organisée dans la zone CIMTOGO

Dans la zone CIMTOGO (tronçon rond-point du Port-  carrefour Ramatou), environ 500 hommes et femmes de différents quartiers de la banlieue Est de Lomé, participent toutes les deux semaines à l’opération de salubrité « Lomé propre » instituée par l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB) dans le Grand-Lomé. Samedi encore ils étaient au rendez-vous.

Munis de houes, de balais, de râteaux, de paniers… les travailleurs issus  des quartiers Adakpamé-Adjrométy, Adakpamé-Dangbuipé, Adakpamé-Apéyémé, Akodesséwa-Kponou,Akodesséwa-Kpota- Dangbuipé N°2, Kangnikopé, Adamavo, Baguida, Kpogan, se retrouvent sur le site aux environs de 7 heures sous la conduite des responsables CDQ ou CVD.  « Une fois sur le terrain, et en fonction des besoins, nous répartissons les travailleurs en groupes de trois ou quatre  quartiers. Parfois aussi,  nous les mettons tous ensemble », explique Amétsito Komlan Gninin,  président CDQ Akodesséwa-Kponou.

Vers sept heures et demie débute l’opération. Pendant que  les utilisateurs de houes (plus nombreux) arrachent les mauvaises herbes, les travailleurs munis de râteaux raclent le sol  qui est ensuite nettoyé par les balayeurs. Les herbes sont mises en tas puis ramassées au moyen de brouettes  ou de paniers,  et déversées dans des tricycles. Parfois, les herbes entassées sont laissées à sécher jusqu’à l’opération suivante, lorsque les tricycles sont indisponibles.

Pour un bon déroulement de l’opération qui dure une bonne partie de la matinée, les responsables CDQ et CVD, veillent au grain. Ils surveillent, dirigent et  encouragent les travailleurs mais aussi haussent le ton lorsque le travail semble piétiner. «Nous agissons ainsi pour couper toute velléité susceptible de retarder le travail. Nous ne voulons pas inculquer une culture de paresse », confie Zekpa Apoté, président du CVD Adamavo.

Plus nombreuses, les femmes sont en première ligne. « Plus de la moitié des travailleurs sont des femmes parce qu’il s’agit avant tout d’un travail d’entretien et en la matière les femmes sont plus volontaires que les hommes »,  souligne Amétsito Komlan Gninin.

Dans le groupe, on retrouve aussi des  jeunes, élèves,  étudiants, ou  apprentis … tous animés de la volonté de faire de Lomé, une ville propre !

L’opération prend fin vers onze heures.  Débarrassés des déchets, les terre-pleins centraux de la Nationale n°2 (Route d’Aného) offrent une vue agréable.

 

 

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