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28è session ordinaire de l’UA : les enjeux !

Le chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé participe du 29 au 31 janvier 2017, à la  vingt-huitième session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, sur le thème « tirer pleinement parti du dividende démographique en investissant dans la jeunesse ».

Cette session se réunit sur fond d’une volonté affirmée de réforme de l’institution panafricaine.

En prélude à la conférence, il est prévu  une retraite des chefs d’Etat et de gouvernement élargie aux chefs des organes de l’UA et chefs des CER. Elle sera consacrée à la présentation par le Président Paul Kagamé du rapport de l’étude à lui confiée sur les réformes à  envisager en vue d’asseoir une gouvernance à la hauteur des défis de l’Union.

Quant à la session elle-même, elle consacrera un  renouvellement  complet de la Commission, alors même que le Président Idriss Déby Itno passera le flambeau de la présidence de l’Union.

Au cœur des discussions se trouvera, sans doute,  la question de la réintégration du

Maroc au sein de l’UA, inscrite au second point de l’ordre du jour du premier huis clos de ce 30 janvier.

Au total, les chefs d’Etat du continent vont devoir se prononcer sans délai sur plusieurs

sujets-clés pour le futur de l’institution panafricaine.  Au regard des importantes décisions qui devront y être prises, rarement  un sommet de l’Union africaine aura autant focalisé l’attention.

Les grandes questions

 A-  Réforme

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, à sa vingt-septième session ordinaire tenue à Kigali, a adopté une  décision sur la réforme institutionnelle de l’Union africaine.

L’équipe d’experts dirigée par le Président rwandais, est attendue pour soumettre un projet de réforme de l’organisation dans le sens d’une meilleure efficacité : comment l’Union peut-elle se financer ? Comment rendre ses organes moins bureaucratiques et plus efficaces ? Comment augmenter la capacité de l’organisation à faire face aux crises du continent ?

Le sujet du financement sera au cœur des discussions, tout comme le mode  de désignation des commissaires, et le rajeunissement des effectifs. Les propositions de l’équipe du Président Kagamé seront passées au crible lors de la retraite présidentielle du 29 janvier à l’hôtel Sheraton d’Addis-Abeba.

 B-  Réintégration

Depuis le sommet de juillet 2016 à Kigali, la question marocaine s’est imposée comme un point crucial à l’ordre du jour du 28ème  sommet. En septembre, le Royaume du

Maroc a indiqué  son intention d’adhérer  à  l’Acte constitutif de l’Union africaine et d’être admis comme 55eme Etat membre de l’Union africaine.

Une majorité des deux tiers est requise, soit l’accord de 36 pays  lors du vote de ratification (Art. 29 de l’Acte constitutif) pour que le Maroc réintègre l’Union.  Le ministre marocain des affaires étrangères,  Salah Eddine Mezouar, qui a bouclé fin janvier une tournée en Afrique de l’ouest, a d’ores et déjà annoncé que 40 pays africains soutenaient le royaume.

 C-  Elections

–  La première est celle des cinq (5) membres du bureau de la Conférence. Elle intervient ce 30 janvier, avant la cérémonie officielle d’ouverture, sous la forme de l’annonce des résultats des consultations menées entre les cinq régions.

– L’élection à la présidence et à la vice-présidence de la Commission de l’UA feront l’objet du dernier huis-clos de cette première journée.

(Photo: Le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé , à droite, s’entretenant avec le Président Sénégalais Macky Sall en marge de la conférence)

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