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4è conférence maritime : les travaux ont démarré

La 4è conférence maritime  nationale s’est ouverte ce  jeudi 26 janvier 2017 à Lomé sur le thème : « Point sur la collaboration  entre les acteurs de l’Action de l’Etat en Mer et opportunités de développement de l’économie  maritime au Togo ».

Cadre de concertation  des acteurs  sur les problématiques maritimes, cette rencontre organisée par l’Organisme National chargé de l’Action de l’Etat en Mer (ONAEM), intervient en prélude à la prochaine  réunion  du Haut Conseil pour la Mer  (HCM). Elle s’articule  d’une part, sur les présentations des administrations ciblées ayant en charge les dossiers de l’heure et d’autre part, sur  des thématiques qui ont besoin d’expertises particulières.

La conférence vise à : améliorer la collaboration entre les administrations AEM (Action de l’Etat en Mer) ; répertorier  et faire porter par les administrations AEM concernées, les textes d’application du nouveau code de la marine marchande, de la loi relative à la pêche et à  l’aquaculture ; analyser le positionnement du Port Autonome de Lomé au niveau sous régional ; partager le contenu du projet de document du cadre stratégique pour le développement d’une économie bleue durable au Togo.

Pour André Johnson, ministre en charge de l’Environnement, relativement aux objectifs assignés à la conférence,  pour être «  une nation maritime », le Togo doit transposer le droit international maritime dans sa législation nationale; valoriser les réels atouts  et le potentiel du  Port Autonome de Lomé ;  et privilégier , dans la perspective de développement  de l’économie  bleue , une approche multisectorielle intégrée au détriment de l’approche sectorielle classique.

«  Avoir une façade maritime ne fait pas automatiquement d’un Etat une nation maritime », a-t-il clamé.

Pour sa part, le Premier ministre Sélom Klassou s’est félicité des efforts du Togo dans la mise en œuvre des réformes du secteur maritime en vue d’établir de solides fondements juridiques aux actions de l’Etat en mer.  «  C’est ce qui justifie l’adoption des textes juridiques, notamment la ratification de plusieurs  conventions qui concernent des aspects spécifiques de la sécurité  et de la sûreté maritimes », a-t-il rappelé. Et de citer pèle- mêle : la convention internationale sur l’intervention en haute  mer en cas d’accident entraînant ou pouvant entraîner une pollution par les hydrocarbures, signée à Bruxelles le 29 novembre  1969 ;  le protocole de 1973 sur l’intervention en haute mer en cas de pollution par des substances autres que les hydrocarbures, signé le 02 novembre 1973 à Londres ;  le protocole de 2005 relatif à la convention pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, signé le 14 octobre 2005 à Londres…

Pour rappel, la dernière conférence maritime s’est tenue les 23 et 24 mai 2016. Depuis cette date, des avancées sont notées sur les plans juridique et stratégique relatifs au secteur maritime togolais. Il s’agit entre autres de l’adoption de huit textes législatifs et cinq règlementaires.

Créée dans le cadre des  réformes du secteur maritime, l’ONAEM a pour mission de renforcer l’action des administrations publiques et de coordonner les efforts intersectoriels dans le but de défendre les intérêts maritimes du Togo.

(Photo : les participants posant avec les officiels)

 

 

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