Depuis quelque temps, le Mécanisme Incitatif de Financement et Agricole fondé sur le partage de risques (MIFA SA) entreprend une formation à l’intention des coopératives de femmes transformatrices du manioc en gari dans la préfecture de Vo. Objectif, valoriser les coûts de ce produits, l’une des principales sources de revenus des populations de Vo, choisi pour la phase pilote du projet.
Environ 350 femmes réparties en une dizaine de coopératives ont été formées. Il s’est agi de les outiller sur des techniques de transformation différentes de celles qu’elles pratiquent et sur les normes hygiéniques. Une formation jugée nécessaire pour permettre au produit fini d’être exporté.
Par ailleurs, sous l’impulsion du MIFA, une banque de la place finance la construction d’unités de transformation pour les coopératives formées. Les travaux sont en cours à Badougbé, Akoumapé, Wogba, Koutimé et Dagbati. « Il sera difficile aux femmes avec leurs méthodes et outils traditionnels de fabriquer le gari dans les normes exportables et en grande quantité. C’est pourquoi le MIFA a pensé installer ces unités pour les coopératives », confie un responsable chargé de la formation.
Les fonds déboursés par la banque pour financer les travaux seront remboursés par les coopératives au démarrage des activités.
Une fois ces unités installées, le MIFA devra rechercher des marchés pour les produits. D’ores et déjà, la NSCPA (Nouvelle société de commercialisation des produits agroalimentaires), en activité à Lomé, serait prête à acheter une partie du gari qui sera produit par ces coopératives. On annonce aussi un client aux USA.