Search
Close this search box.
Search
Close this search box.

Alimentation : attention aux aflatoxines !

Les aflatoxines sont des substances chimiques toxiques pour les hommes et les animaux. Elles sont produites dans les denrées alimentaires mal conservées par des champignons microscopiques appelés Aspergillus flavus et A. parasiticus. Ces champignons produisent quatre types d’aflatoxine: B1, B2, G1 et G2. dont le plus commun et le plus toxique est l’aflatoxine B1. Il existe aussi les aflatoxines M1 et M2 qui sont des transformations de B1 et B2 par l’organisme des mammifères et qu’on peut trouver dans le lait.

Quels dangers représentent les aflatoxines?

Des empoisonnements (l’aflatoxicose aigue) et la mort, le cancer du foie (cirrhose), des désordres génétiques (mutations), une faible résistance aux maladies (troubles du système immunitaire), des retards de croissance (blocage de la synthèse des protéines). Elles sont responsables des baisses de rendement chez les animaux d’élevage.

Les aflatoxines existent-elles au Togo?

Les aflatoxines existent au Togo. Elles ont été détectées dans plusieurs denrées agricoles produites et consommées au Togo (maïs, arachide, graines de courge, graines de coton, noix de cajou, piment, sorgho lai, etc.) qui sont mal conservées.

Comment les produits agricoles sont-ils contaminés?

La production des aflatoxines dans les denrées se fait au cours du stockage surtout si les conditions de propreté, de teneur en eau (faible) et de température ne sont pas respectées. Mais il faut préalablement que le produit soit infecté au champs ou au cours de la récolte par le champignon A. flavus.

Peut-on éliminer les aflatoxines des aliments au cours de la cuisson?

Non, la cuisson ne permet pas d’éliminer les aflatoxine. Les aflatoxines peuvent résister à des températures atteignant 250̊ C. Certains processus de transformation comportant des fritures peuvent même concentrer les aflatoxines dans les aliments produits.

Méthodes de lutte

Il existe des méthodes pour limiter l’impact des aflatoxines mais aucune ne se suffit à elle seule: l’observation des bonnes pratiques lors de la production, certains procédés de transformation (tri, lavage, fermentation, etc.) la lutte biologique, la détoxification des produits par ajout de substances plus ou moins actives telles que l’ammoniac ou l’argile.

TEDIHOU Ekanao, LARE N’Pagyendou, BODJONA B. P. I Tchaou Laboratoire de défense des cultures et de biosécurité.

Source : itra.tg  

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *