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Autour du rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit » : Lomé accueille un atelier de haut niveau

Lomé accueille depuis ce matin, un atelier de haut niveau réunissant onze pays d’Afrique francophone : Bénin, Burkina-Faso, Burundi, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, République Démocratique du Congo, République du Congo, Sénégal et Togo,  autour du thème :« Les femmes, l’entreprise et le droit : lever les obstacles au renforcement de l’égalité hommes-femmes « . Organisée par le Groupe de la Banque mondiale, en collaboration avec le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation du Togo, la rencontre intervient dans le cadre du rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit ». Ce r         apport est produit tous les deux ans dans le monde par le Groupe de la Banque mondiale dans le cadre du renforcement du secteur privé.

 

Le rapport examine les réglementations défavorables aux femmes entrepreneurs et salariées dans 143 pays. Il relève les réformes engagées durant les deux dernières années, examine l’évolution du droit de la femme à la propriété et des dispositions légales permettant sa participation à la prise de décisions depuis 1960, et élargit son champ d’application à l’examen des protections juridiques contre les violences faites aux femmes.

 

Le nouveau rapport autour duquel se tient la rencontre de Lomé,  constate  de nouvelles réformes juridiques améliorant les perspectives  économiques des femmes durant  les deux dernières années.  Entre autres mesures, le code de la famille ivoirien a été révisé de façon à permettre aux deux époux de choisir le domicile conjugal et de poursuivre la carrière de leur choix , en tenant compte  des intérêts de leur famille; en Ethiopie , le système d’information sur le crédit enregistre désormais tous les prêts , quel que soit le montant; l’Ouganda a adopté en 2012 de nouvelles procédures pour les tribunaux traitant des affaires concernant de petites créances et le Togo a adopté un nouveau code des personnes et de la famille qui permet aux deux époux de choisir le domicile familial et de s’opposer à la carrière de l’un ou de l’autre s’ils considèrent qu’elle  ne contribue pas aux intérêts de la famille. Le rapport montre que dans les économies où les restrictions à l’emploi sont les plus importantes, les femmes travaillent moins dans le secteur informel.

 

A l’ouverture de l’atelier, Mme Ekoué Ddé Ahoéfa, ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation a indiqué que la rencontre permettra au Togo d’apprendre des autres pays , de partager les pratiques optimales pour sa visibilité  sur le plan international et de renforcer le partenariat avec les autres pays pour la promotion de l’autonomisation économique des femmes en particulier.

 

Pour M. Hervé Assah, Représentant Résident de la Banque mondiale au Togo,  sous-investir dans le capital humain que constituent les femmes, est un véritable frein à la réduction de la pauvreté  et limite considérablement les perspectives  de développement sur le plan économique et social.  « En effet, l’égalité des genres est un facteur de compétitivité et d’équité , qui revêt un caractère encore plus important  dans un monde , de plus en plus globalisé et caractérisé par des sociétés en pleine mutation. Par conséquent aucun pays ne peut plus se permettre de prendre du retard », a-t-il ajouté.

 

Les travaux s’achèvent demain vendredi 28 février 2014.

 

 

 

 

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