Trouver les bons arguments pour convaincre les partenaires afin de poursuivre la fourniture de repas aux élèves des zones vulnérables, c’est à cet exercice que se sont livrés vendredi 27 décembre 2019 à Lomé, un parterre d’acteurs nationaux en atelier bilan de mise en œuvre des cantines scolaires.
Il s’agit, à travers cette rencontre, de faire le point sur l’état de mise en œuvre ; présenter les résultats obtenus ; échanger sur les dispositions à prendre pour poursuivre la fourniture des repas dans les 304 écoles bénéficiaires, etc.
Les cantines scolaires sont une sous-composante du projet de Filets sociaux et services de base ( FSB) mis en œuvre par l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base ( ANADEB). Entre janvier 2018 et le 30 novembre 2019, au total 13 654 899 repas ont été fournis à 50 252 écoliers dans 161 écoles sur financement de la Banque mondiale et 12 628 310 repas fournis à 41 414 écoliers dans 143 écoles sur financement de l’Etat; soit un total de 26 283 209 repas fournis à 91 666 écoliers.
En outre, 65.258 repas ont été fournis à 2 525 élèves dans 11 écoles dont les cantines font l’objet d’une autre approche de mise en œuvre par l’Etat.
Le financement de la Banque mondiale arrivant à terme le 31 décembre 2019, l’ANADEB se trouve confrontée au défi de poursuivre les cantines scolaires dans toutes les écoles y compris les 161 couvertes par la Banque mondiale.
Aussi, afin de mener à bien l’opération pour le compte de l’année scolaire 2019-2020, l’Agence a-t-elle sélectionné dix ONG avec pour mission d’apporter un appui- accompagnement de proximité aux acteurs concernés ( Associations des parents d’élèves – APE, CVD, chefferies, mamans-cantines, directeurs d’écoles…).
(Les participants à l’atelier)
« Nous ne pouvons pas dire aux élèves des 161 écoles couvertes par le financement de la Banque mondiale que nous cessons la fourniture des repas», a martelé Mazalo Katanga, Directrice de l’ANADEB, à l’ouverture des travaux de l’atelier bilan. « Nous devons sortir de cette rencontre avec des propositions concrètes qui puissent convaincre les partenaires», a-t-elle ajouté.
( Photo, Mazalo Katanga, Directrice générale de l’ANADEB)