Le ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes a tenu mardi dernier sa revue annuelle de programmation des activités. Ce dossier revient en détail sur les résultats des actions menées et 2014 et reprend les principaux résultats engrangés durant la période 2010-2014 où au total 38,74 milliards FCFA mobilisés ont été mobilisés au profit des populations à la base.
Concept de développement à la base
L’extrême pauvreté qui touche une grande partie de la population togolaise a amené le Gouvernement a développé dès 2008 un nouveau paradigme centré sur l’accès au minimum vital commun.
La vision du développement à la base est d’assurer durablement à l’horizon 2032, un accès universel de toutes les communautés et organisations à la base du Togo au minimum vital commun.
Le concept de « Minimum Vital Commun » regroupe un ensemble de besoins de base légitimes de la population, couvrant des domaines aussi cruciaux que variés dont sept apparaissent comme primordiaux dans le vécu des Togolais : (i) l’alimentation et la nutrition ; (ii) la santé ; (iii) l’éducation ; (iv) l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement ; (v) le développement des capacités des populations à la base ; (vi) le désenclavement des localités; (vii) l’accès aux services financiers.
Le ministère chargé du développement à la base a été créé la même année pour donner du contenu à cette nouvelle approche avec pour mission de mettre en œuvre des actions destinées à répondre aux besoins fondamentaux des populations les plus pauvres du Togo.
Dans cette optique, la politique de développement à la base élaborée en 2012 prévoit de doter les organisations à la base de capacités institutionnelles, techniques et financières suffisantes pour concevoir, mettre en œuvre et gérer de manière participative des initiatives leur permettant une auto- prise en charge.
Dès lors, le développement à la base s’inscrit pleinement dans l’axe stratégique transversal de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) qu’est l’axe 5: Promotion d’un développement participatif, équilibré et durable.
Les interventions du ministère sont regroupées en quatre
domaines:
• Le développement à la base avec l’ANADEB qui chapeaute le Programme de Soutien aux Microprojets Communautaires (PSMICO), le Projet de Développement Communautaire dans les Zones Urbaines (PDC-ZU), le Projet Plantes à Racines et Tubercules (PRT) et le Programme de Soutien aux Activités Economiques de Groupements (PSAEG) ; le Programme d’Appui au Développement à la Base (PRADEB), le Projet de Développement Communautaire et des filets sociaux (PDC plus) ; le Fonds National de la Finance Inclusive ; et le Programme de développement de la Plateforme Multifonctionnelle (PTFM) ;
• L’artisanat ;
• La jeunesse ;
• L’emploi des jeunes.
Bilan 2014: ANADEB
Créée pour assurer la mise en œuvre de la Politique Nationale de Développement à la Base (PNDB) et veiller à l’intégration de la dimension « développement à la base » dans les politiques, plans, programmes et projets de développement du gouvernement, l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB) constitue le bras opérationnel du Ministère chargé du développement à la base.
L’ANADEB met principalement en œuvre trois programmes et projets opérationnels. Il s’agit du : Programme de Soutien aux Microprojets des Communautés (PSMICO): le PSMICO vise à offrir aux communautés pauvres un accès facile à de meilleures infrastructures socio-collectives de base. Au cours de l’année 2014, 40 communautés dans les 5 régions du Togo ont bénéficié d’infrastructures scolaires, d’infrastructures marchandes (hangars de marchés et boutiques), d’infrastructures culturelles (maisons de jeunes) d’ouvrages hydrauliques (forages), d’infrastructures d’assainissement (latrines).
40 Comités de Développement à la Base (CDB) des 5 régions du Togo ont bénéficié de renforcement des capacités dans la gestion de leur développement à travers les formations et les appui conseils.
Programme de Développement Communautaire en Zone Urbaine (PDC-ZU): Le PDC-ZU a pour objectif d’amener les habitants des quartiers défavorisés des villes du Togo, à mieux se prendre en charge en vue d’assurer leur épanouissement et de contribuer au développement du pays.
Les interventions du PDC-ZU pour le compte de l’année 2014 se sont centrées sur l’accompagnement des populations des quartiers ciblés dans la définition de leur vision de développement à travers l’élaboration des Plans d’Action de Quartier (PAQ) ; le renforcement des capacités des organisations communautaires des quartiers ciblés dans la gestion de leur développement ; la mise en place des infrastructures sociocommunautaires de base (salles de classes, latrines communautaires, points d’eau) ; la réalisation des travaux d’assainissement des villes (Travaux à Haute Intensité de Main d’œuvre THIMO) au profit de 2285 jeunes ; l’appui conseil aux associations de femmes dans la gestion de leur mutuelle ciblant 2393
bénéficiaires.
Projet de Soutien aux Activités Economiques des Groupements (PSAEG-PRT): L’objectif global du projet est de contribuer à l’amélioration des revenus des membres de 100 groupements ruraux (à raison de trois (3) par préfecture et deux (2) par sous préfecture) et au développement des emplois ruraux dans les villages d’implantation desdits groupements. Autrefois assurée par le cabinet du ministère, la gestion du PSAEG a été transférée à l’Agence au cours du 2ème semestre de l’année 2014. Pour ce faire, une équipe de gestion a été mise en place et l’état de lieux sur l’existence et le fonctionnement des groupements bénéficiaires a été réalisée sur l’étendue su territoire.
Bilan 2014: PRADEB
Mis en œuvre grâce à un appui financier de la BOAD et de l’Etat
Togolais, le Programme d’Appui au Développement à la Base (PRADEB) vise à contribuer à la réduction de la pauvreté. Il s’appuie sur les deux composantes opérationnelles suivantes : (i) le soutien aux activités économiques des groupements, (ii) l’appui à l’installation des plateformes multifonctionnelles (PTFM).
S’agissant de la composante « soutien aux activités économiques des groupements », les résultats obtenus en termes de diagnostic organisationnel participatif (DOP) sont au delà des prévisions (618 DOP réalisés sur 423prévus). Les résultats sont également au-delà des prévisions en ce qui concerne la formation (132 sessions organisées sur 124 prévues). Mais en ce qui concerne la facilitation de l’accès aux crédits aux GIE, les résultats sont en deçà des prévisions (100 sur 460 prévus).
Pour ce qui concerne la composante II « appui à l’installation
des PTFM », des performances ont été réalisées en termes de réalisation de pré-études (186 sur 106 prévus) et d’études de faisabilités participatives (138 sur 80 prévus).
Les PTFM ont pour but de répondre à la nécessité d’élargir les possibilités d’emploi et d’activités rémunératrices, en particulier pour les jeunes et les femmes, et d’améliorer le revenu des groupes vulnérables en facilitant leur accès à l’énergie.
En 2014, 70 plateformes standard ont été installées et en collaboration avec le groupe Bolloré une Plateforme à énergie solaire a été initiée et installée. Ceci porte le nombre de plateforme à 127 depuis 2011.
Bilan 2014: FNFI
Dans le domaine du « Renforcement du développement à la base », l’engagement du Gouvernement à promouvoir ledéveloppement à la base répond au souci majeur qui placeau cœur de la SCAPE, l’amélioration des conditions de viedes populations, quels que soient leur lieu de résidence(milieu rural ou urbain) et leurs secteurs d’activités socioéconomiques.
Dans ce sens, la promotion de la finance inclusive est une réponse forte à l’exclusion financière dans l’optique où les mesures d’inclusion financière permettent de prendre en compte les populations, activités et zones exclues, marginalisées ou éloignées qui ne peuvent avoir accès aux services financiers nécessaires.
En fin octobre 2014, 303 994 personnes ont bénéficié du programme APSEF soit près de 101,33% des 300 000 bénéficiaires ciblés pour la fin décembre 2014.
Le montant mobilisé pour cette année s’élève à près de 10 milliards FCFA.
Dans la région Maritime , elles sont ainsi 106 781 personnes à avoir bénéficié de l’APSEF; 57 719 dans les Plateaux; 39 286 dans la région Centrale; 46 786 dans la Kara et 53 422 dans les Savanes.
Pour mettre en œuvre son programme, le FNFI a signé des conventions de partenariats et de performance avec 18 Prestataires de Services Financiers (PSF) pour couvrir toutes les préfectures et localités (villages et quartiers de villes) du territoire national. Toutes les préfectures sont investies par les PSF et près de 3 800 localités sont touchées sur les 4 500 existants, soit un taux de couverture de près de 84%.
Bilan 2014: PDC lus ( Filet de Développement Communautaire et des Filets sociaux)
Le PDC plus vise la réduction de l’extrême pauvreté et l’amélioration de l’accès des populations pauvres aux services sociaux de base. Cet objectif sera réalisé par la mise en œuvre d’initiatives locales de développement répondant aux besoins urgents et prioritaires de ces populations et couvrant les domaines des soins de santé primaires, de l’éducation, de l’hydraulique, de l’environnement, des pistes rurales, d’assainissement, etc.
Au cours de l’année 2014, les résultats suivants ont été obtenus :
COMPOSANTES | Prévisions | Achevés /atteints | En cours | |
Infrastructures
|
170 |
128 |
54 |
|
Activité Génératrice
de Revenu (AGR)
|
150 |
144 | 41 | |
Travaux à haute
intensité de main d’œuvre (HIMO) |
125 |
118 |
02
|
|
Nombre d’emplois créés
|
6.526 |
6.205 |
– |
|
Cantines scolaires et Transferts monétaires | ||||
Enfants servis (Cantines scolaires)
|
67.000 |
32 358 |
34 642 |
|
Ecoles touchées
(Cantines scolaires) |
315 |
143 |
172
|
|
Bénéficiaires de
transferts monétaires servis |
15.000 |
7 467 |
4 997 |
|
Bilan 2014: Artisanat
Dans le domaine de l’artisanat le ministère a pour mission : d’appliquer la politique de développement de l’artisanat et de définir les programmes et plans d’actions nécessaires à sa mise en œuvre ; de veiller à l’application de la règlementation propre aux activités, professions, coopératives et entreprises artisanales, d’en assurer le contrôle et de proposer les
adaptations qu’elle appelle ; d’encourager et de faciliter toutes études et projets artisanaux ; d’assurer la promotion des produits et services artisanaux
par un encadrement approprié ; d’œuvrer à l’amélioration des conditions de production des artisans ; de proposer et d’appliquer toute politique favorisant l’évolution de la micro-entreprise artisanale vers la petite et la moyenne entreprise ; de préparer les programmes d’étude à réaliser et exploiter les données socio-économiques dans le secteur.
Entres autres résultats obtenus en 2014, on note : l’élaboration de la feuille de route pour la gouvernance des centres de ressources pour l’artisanat (CRA) ; la formation de 500 artisans en matière de gouvernance administrative comptable et financière ; la formation à l’utilisation du logiciel de collecte des données a été donnée à Lomé et dans les chefs-lieux de région ; l’équipement des locaux dans les chefs-lieux et servent d’antennes de relais du Système d’Information de l’Artisanat (SIA ) ; la réhabilitation et l’équipement de Cinq (05) centres pour servir de CRA ; le renforcement du centre de ressource pays (CRP), APOTO, en matériel informatique avec un financement du CODEPA; seize (16) sessions de formation technique organisées au profit de 573 artisans des filières couture, coiffure, maçonnerie, mécanique, boulangerie et menuiserie; la formation de six jeunes artisans (trois frigoristes et trois mécaniciens) au Burkina Faso dans le cadre du programme CEDEAO ; la formation de 1000 jeunes artisans en entreprenariat dans les 35 préfectures du pays dans le cadre du FAIEJ ; au niveau régional , 29 artisans ont pris part à la 1ère édition du Marché Ivoirien de l’Artisanat (MIVA), tenu du 7 au 13 avril à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Bilan 2014: Jeunesse
Le gouvernement togolais a fait du développement du capital humain un des axes stratégiques de la SCAPE qui inscrit comme entres autres essentielles mesures prioritaires, le renforcement de l’encadrement socio-éducatif et l’éducation à la citoyenneté des jeunes.
Ainsi, sur la période 2013-2017, l’un des objectifs du gouvernement est de valoriser le potentiel créatif des jeunes ainsi que leur participation active à la vie sociétale et la promotion de la citoyenneté.
Les principaux résultats enregistrés sont: appui au processus de renouvellement du CNJ : les nouveaux textes sont adoptés par le congrès statutaire extraordinaire, le fichier électoral est toiletté; le répertoire des associations de jeunes est disponible avec sur 387 dossiers enregistrés 228 associations de jeunes et 115 associations de jeunesse identifiées; le nouveau plan d’actions est opérationnel ; une session de formation de 50 leaders des associations de jeunes sur le leadership et le plaidoyer ; la cinquième édition des vacances utiles et citoyennes a été organisée avec une colonie de vacances en faveur de 322 meilleurs élèves de l’examen du BEPC et les journées éducatives en faveur de 148 meilleurs élèves issus du BAC1 ainsi qu’ un centre aéré au profit de 145 jeunes scolaires et extrascolaires ; une tournée régionale de sensibilisation et d’information à la citoyenneté et à l’éducation civique organisée au profit de 1 000 jeunes ; les lots de deux maisons de jeunes à Sokodé et à Dapaong sont lancés ; une course citoyenne sur le contournement du Grand Lomé a mobilisé plusieurs centaines de jeunes ; un plan de travail annuel de lutte contre le VIH et le sida est disponible.
Bilan 2014: entrepreneuriat et emploi des jeunes/ Promotion du volontariat au Togo
La promotion du volontariat s’inscrit dans les réflexions d’une culture d’engagement civique des jeunes et de valorisation sociale des ressources humaines disponibles dans le pays.
L’ambition affichée est de contribuer au développement du pays à travers la promotion du volontariat des jeunes diplômés et primo-demandeurs d’emploi pour la mise œuvre d’actions de développement socio-économique. Cette culture du volontariat auprès de ces jeunes en quête d’emploi offre des opportunités à ces derniers d’améliorer leur employabilité grâce au gain d’expérience dans le cadre des missions de volontariat.
Au cours de l’année 2014, plusieurs résultats ont été enregistrés
dans le cadre de la mise en œuvre du PROVONAT.
• Revue du cadre juridique relatif à la gestion du volontariat :
Le projet de loi rectificatif a été adopté en décembre 2013 par le Conseil des Ministres et la loi votée par l’Assemblée Nationale le 3 juin 2014. Sur le fond, le vote de cette loi confère désormais la gestion du volontariat à l’Agence Nationale de Volontariat du Togo (ANVT).
• Mobilisation de Deux-mille nouveaux volontaires et des
structures d’accueil : Au cours de l’année, deux-mille nouveaux volontaires (2.000) ont été mobilisés et déployés pour le compte des sixième, septième, huitième et neuvième vague, portant à cinq-mille six cents (5600) le nombre total de volontaires mobilisés depuis le démarrage du programme. Par ailleurs, au cours de l’année 2014, cent cinquante-quatre (154) structures ont été mobilisées avec trois-mille quarante-deux (3.042) demandes de mise à disposition de volontaires exprimées.
• Suivi et accompagnement des volontaires nationaux en
mission sur le terrain : Au cours de l’année, tous les volontaires nationaux ont été suivis et accompagnés par les Centres Régionaux du Volontariat (CRV) sous la supervision de la coordination du PROVONAT.
• Grâce au programme de volontariat, 1 500 volontaires sur 5
600 mobilisés ont trouvé un emploi durable.
• Organisation d’une rencontre de concertation et d’échanges entre la coordination du PROVONAT et les CRV
• Organisation d’une mission de supervision des activités des CRV
• Poursuite des réflexions pour la mise en place d’un
système de financement durable du volontariat national : Afin d’en assurer la pérennité, la mobilisation des ressources additionnelles devient une nécessité. Les premières réflexions ont permis la signature de convention de partenariat pour le cofinancement du coût des volontaires avec quelques partenaires ayant sollicité des volontaires notamment le Système des Nations-Unies (SNU) Plan Togo; Borne Fonden ;
• Elaboration de documents de pilotage pour l’opérationnalisation de l’ANVT;
• Communication autour du programme et la promotion du volontariat.
Bilan 2014: Entrepreneuriat et emploi des Jeunes/ Fonds d’Appui à l’Insertion Economique des Jeunes (FAIEJ)/ PRADEB: Composante Appui à la Promotion de l’Emploi des jeunes
Le FAIEJ a pour objectifs de:
• Mobiliser les ressources internes et externes aux fins de soutenir toute initiative des jeunes togolais pouvant contribuer à leur insertion socio-économique ;
• Pallier les difficultés d’accès au financement des jeunes porteurs
de projets d’entreprise ;
• Garantir le financement des microprojets individuels ou collectifs
des jeunes ;
• Orienter les jeunes vers les secteurs porteurs ;
• Appuyer les jeunes promoteurs par la formation en gestion
d’entreprise ;
• Encadrer les jeunes dans la mise en œuvre de leurs microprojets.
Ce fonds s’adresse principalement aux jeunes togolais âgé de 18 à 35
ans, porteurs d’initiatives de création d’entreprise générateur de
revenus et créateur d’emplois.
Le Programme d’Appui au Développement à la Base (PRADEB), mis
en œuvre grâce à un appui financier de la BOAD et de l’Etat Togolais,
vise également la promotion de l’emploi des jeunes.
En matière de promotion d’emplois des jeunes, les résultats suivants
sont enregistrés cette année :
• 20 000 jeunes sont sensibilisés, informés sur la notion de l’entrepreneuriat et sur le dispositif d’appui technique et financier du FAIEJ;
• 3000 jeunes orientés vers les guichets FAIEJ sont enregistrés ;
• 2915 jeunes porteurs d’initiatives de projets sont formés en techniques de création et gestion d’entreprise;
• 1400 micro et petites entreprises (MPE) sont installées;
• 2 000 emplois sont générés ;
• 622 179 887 F CFA sont mobilisés pour la mise en œuvre des projets des jeunes pour un volume de crédit de 931 920782 F CFA via le crédit jeune entrepreneur à un taux de 4,5%;
• 3 missions de supervision des activités des jeunes
entrepreneurs sont effectuées ;
• 65 micro-entreprises sont encadrées en techniques de
gestion et marketing dans la mise en œuvre de leur activité.
Bilan 2014: Entrepreneuriat et emploi des Jeunes/ Projet d’Appui à l’Insertion Professionnelle des Jeunes Artisans (PAIPJA)
Le PAIPJA a pour objectifs de :
• Former annuellement 1000 jeunes diplômés de la
formation professionnelle ;
• Appuyer l’installation de 1000 jeunes formés par des kits d’outils nécessaires au démarrage de leur activité ;
• Créer chaque année au moins 1000 emplois directs pour les
jeunes dans différents corps de métiers sélectionnés ;
• mettre en place un mécanisme pour faciliter l’accès des
jeunes artisans au crédit. Ce projet comprend quatre composantes à savoir: (i) renforcement des capacités entrepreneuriales des jeunes
(formation) ; (ii) Appui en matériel et équipement (kits d’installation) ; (iii) la facilitation de l’accès au microcrédit et développement de la culture de l’épargne ; (iv) mentorat et parrainage des jeunes bénéficiaires (suivi et appui conseil).
Depuis 2011, 3715 jeunes artisans ont été formés en techniques de création et gestion de micro-entreprises; 2045 déjà équipés en matériel de travail. Un fonds de garantie auprès de la Coopérative d’Epargne et de Crédit des Artisans (CECA), à hauteur de 100 millions de FCFA a été mis en place, permettant ainsi à plus de 250 jeunes artisans d’obtenir un crédit de montant variant de 450 000 à 1 millions de FCFA à un taux de 9% au lieu de 18% pratiqué par la CECA.
En 2014, 990 jeunes artisans ont ainsi été formés en entreprenariat dans les 35 préfectures du pays. Du matériel d’outillage d’une valeur de 273 millions de FCFA, a aussi été octroyé à ces artisans.
Principaux résultats sur la période 2010-2014
Résultats clés obtenus dans le secteur du développement à la base sur cinq ans
En matière d’accroissement des revenus des populations à la base:
Le Fonds National de la Finance Inclusive est lancé et le produit « Accès des Pauvres aux Services Financiers » (APSEF) est opérationnel avec 303 994 personnes ayant obtenu du microcrédit. Le montant total mobilisé est évalué à près de 10 milliards de FCFA.
17.000 groupements sont appuyés dont 8.000 formés et équipés en matériel de travail et
117.000 personnes reparties dans 8500 groupements ont
bénéficié de subventions sur le PDC/PDC plus et des
microcrédits du mécanisme PSAEG/PRT d’un montant total de 10,5 milliards de francs CFA pour développer des activités génératrices de revenus.
35 fédérations de 5000 groupements composés de 85000
membres sont accompagnées dans leur organisation ;
14.000 producteurs agricoles ont bénéficié de 5.000 tonnes d’engrais, 350 tonnes de semences améliorées et 14 tonnes de semences de base pour améliorer leurs productions. Ces appuis ont favorisé l’exploitation de 14.000 hectares et une production de 29.000 tonnes de céréales (maïs, riz, sorgho).
127 plateformes multifonctionnelles sont installées dans le
cadre du programme national plateformes multifonctionnelles et du Programme d’Appui au Développement à la Base ;
En matière de renforcement des capacités des communautés à la base et d’accès aux infrastructures socio-collectives de base
Plus de 1.800 infrastructures sociocommunautaires et
économiques sont réalisées avec la participation des
communautés.
2.100 Comités de Développement à la Base (CDB) sont
accompagnés et restructurés ;
72 quartiers des communes de Lomé, Kara et Dapaong sont
accompagnés dans leur autopromotion à travers le PDC-ZU ;
2.500 ha de terres dégradées sont reboisées à travers le
91 500 élèves ont bénéficié des repas scolaires dans 400
écoles à travers le PDC et le PCCM ;
2. 200 écoliers ont bénéficié des kits scolaires à travers le
PCCM/ BIT ;
12464 foyers ont bénéficié du projet de transferts
monétaires.
Résultats clés obtenus dans le secteur de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes sur cinq ans
En matière de renforcement de l’employabilité et l’auto
employabilité des jeunes
Adoption d’un plan stratégique national pour l’emploi des jeunes ;
mise en place de la coalition nationale pour l’emploi des
jeunes ;
5.600 Volontaires Nationaux ont été mobilisés et déployés
sur toute l’étendue du territoire national, parmi lesquels 1500 ont trouvé un emploi durable ;
Plus de 20.000 artisans formés dont 10.250 équipés;
1800 microprojets de jeunes financés. Le montant de ces
financements est de l’ordre de 1,3 milliard F CFA ;
37. 000 emplois temporaires sont créés à travers le PDC et le
PDC-L ;
3.000 artisans ont participé aux différentes foires nationales
et internationales.
En matière de promotion de l’excellence et de la citoyenneté
chez les jeunes
800 jeunes ont participé au forum national de la jeunesse
(qui a été d’ailleurs institutionnalisé) et ont été sensibilisés
sur la citoyenneté ;
31.000 jeunes ont participé aux vacances citoyennes et
formés sur la citoyenneté dont environ 300 ont bénéficié de stages d’excellence en 2014.
Au total, plus de 38,74 milliards FCFA ont été mobilisés de 2010 à 2014 auprès des partenaires techniques et financiers tels que la Banque mondiale 21,06 milliards), la BAD (801, 717 millions), BOAD (13,88 milliards), SNU (2 milliards), et du secteur privé (1 milliard).