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Doing Business: de la nécessité de maintenir le cap des réformes, selon Faure Gnassingbé

On attendait sa réaction depuis la publication du rapport Doing business 2020; eh bien c’est chose faite : Faure Gnassingbé s’est exprimé sur la question jeudi 31octobre 2019, lors du lancement du rapport pays Doing Business.

La cérémonie présidée par le numéro un togolais a vu la participation des membres du gouvernement, des représentants du secteur privé , de la société civile, du vice-président de la Société financière internationale (SFI), de la représentante-residente de la Banque mondiale au Togo etc.
Face a cette auguste assemblée, le Chef de l’Etat qui a le triomphe modeste malgré le miracle opéré par le Togo dans le classement Doing Business, a d’entrée, exprimé sa satisfaction. « Aujourd’hui, nous sommes tous fiers des pas qui ont été réalisés par les uns et les autres et surtout de l’impact que cela a eu. Au-delà de ce que je dis, nous devons être fiers que le nombre de création d’entreprises est très élevé dans nombre pays », a-t-il déclaré.
Pour Faure Gnassingbé , face à l’endettement et à la rareté de l’aide publique au développement , la seule voir vers la croissance économique reste les réformes, certes douloureuses mais salutaires. «La seule possibilité que nous avons, c’est d’aller vers le secteur privé, national d’abord mais également à l’étranger… Il y avait une impérieuse nécessité de réformer nos habitudes, nos institutions, nos procédures, supprimer certaines pour rendre le pays beaucoup plus attractif », a-t-il martelé, saluant au passage la volonté du secteur privé d’accompagner le gouvernement sur le chantier des réformes nécessaires à l’amélioration du climat des affaires.
Cet effort, selon le Président de la République, doit être poursui et le cap des réformes maintenu. « Si nous reculons, l’impact sera encore plus négatif. Les mauvaises langues diront que c’est par hasard…Je ne veux pas avoir honte l’année prochaine… Il faut que nous maintenions le rythme des réformes même si les périodes de campagnes électorales sont toujours des moments d’incertitude », a insite Faure Gnassingbé.
Aussi a-t-il exhorté tout le gouvernement sur la nécessité de prendre de l’avance sur les réformes à opérer pour un meilleur score du Togo dans le prochain classement Doing Business.
Pour le ministre délégué chargé de la Cellule Climat des Affaires, Sandra Johnson, « les choix opérés par le gouvernement togolais», «la volonté politique affirmée» et «le pragmatisme et le leadership des plus hautes autorités en particulier, de Son Excellence Monsieur le Président de la République dont la détermination reste constante », justifient la forte progression du Togo dans le rapport Doing Business 2020.
Sandra Johnson ne perd pas de vue que cette performance constitue un défi de taille pour le Togo. Pour relever ce défi, « Il s’agira non seulement d’approfondir les réformes entamées mais aussi de nous attaquer aux indicateurs sur lesquels notre pays a de la marge de progression tout en sachant que ces progrès remarquables nous rappellent aussi, si besoin en était, la nécessité de poursuivre les réformes ambitieuses exigées de nous, afin de contribuer à la mise en œuvre réussie du Plan National de Développement 2018-2022 », a-t-elle indiqué.
« Nous devons faire beaucoup plus au Togo et nous sommes là pour cela… Je crois que aujourd’hui, nous devons fêter un changement de l’image du Togo », a affirmé pour sa part, Sergio Pimenta, vice-président de la SFI, organisation en appui aux pays réformateurs.
Publié le 24 octobre dernier, le rapport Doing Business 2020 fait état d’un bond spectaculaire de 40 places pour le Togo qui se classe ainsi dans le top 100 mondial des pays les mieux classés et dans le top 10 mondial des pays réformateurs.
( Photo: Faure Gnassingbé, s’adressant à l’assistance)

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