Pour le 7è numéro de « Jeudi ‘j’ose », de cette année 2016, tenu jeudi dernier, le FAIEJ (Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes) a innové. En effet, l’événement a été délocalisé de son cadre habituel, la Bluezone de Cacavéli, au CEG d’Adakpamé pris d’assaut par plusieurs centaines de jeunes. Au cœur des échanges, le concept de l’entrepreneuriat.
Qu’est-ce que l’entrepreneuriat ? Qui peut entreprendre ? Comment entreprendre ? Les avantages de l’entrepreneuriat, telles sont les grandes articulations de la communication de M. Layi Salami, entrepreneur, formateur et coach accompagnateur.
Pour le communicateur, l’entrepreneuriat c’est l’action de créer une entreprise à partir d’une idée en vue de satisfaire un besoin. « Nous devons entreprendre pour deux objectifs : créer de la richesse et créer de l’emploi. », a-t-il fait observer. Tout le monde peut entreprendre, selon M. Salami qui insiste : « Nous serons condamnés si nous n’entreprenons pas… Pour être riche, il faut être son propre patron ».
Face aux difficultés qui pourraient se dresser sur leur chemin, le communicateur a invité les jeunes désireux d’entreprendre à s’armer de détermination et de courage, citant à cet effet l’exemple de la Chine qui, naguère classée pays sous développé, est aujourd’hui une véritable puissance mondiale. « Les difficultés et les problèmes ne manqueront pas mais c’est la capacité de les surmonter qui est importante », a-t-il martelé. Et d’ajouter : « Entreprendre, c’est difficile mais c’est passionnant ».
Etre indépendant, gagner sa vie… sont entre autres les avantages de l’entrepreneuriat énumérés par le formateur qui conclue : « C’est par l’entrepreneuriat que nous pouvons trouver des solutions durables à nos problèmes ».
La communication a suscité un riche débat. Invités pour l’événement, de jeunes entrepreneurs confirmés ont partagé avec les participants leurs expériences.
Une visite de stands où étaient exposés des produits locaux fabriqués par de jeunes entrepreneurs togolais, a mis fin à la rencontre dont l’éclat a été rehaussé par la présence de Mme Gbadamassi-Mivédor Sahouda, Directrice du FAIEJ. Les conseils et les encouragements de cette dernière ont suscité un grand intérêt chez les participants.
