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Journée internationale de lutte contre la drogue: l’ANCE-Togo commémore l’événement par une conférence de presse

Ce mardi 26 juin 2018, c’est la journée internationale de lutte contre la drogue. Un événement commémoré au Togo par plusieurs organisations de la société civile, dont l’ONG Alliance Nationale des Consommateurs et de l’Environnement au Togo (ANCE-Togo) qui a tenu une conférence de presse sous le thème: »Écouter d’abord- Écouter les enfants et les jeunes est la première étape afin de les aider à s’épanouir ».

À travers cette rencontre,il s’agit pour les responsables de l’ONG, d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l’importance de l’approche communautaire qu’elle utilise en matière de prévention de l’usage de drogue au Togo.
En effet, depuis deux ans, l’ANCE-Togo pilote un projet de prévention visant à mettre en place des coalitions anti-drogue dans les communautés à la base. Initié par les Coalitions Anti- Drogue des Communautés d’Amérique (CADCA), ce projet est soutenu par le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, à travers le CNAD(Comité National Anti-Drogue). Deux fortes coalitions anti- drogue ont ainsi été créées dans les quartiers d’Agbalépédogan et de Kélégougan.
Récemment, l’ANCE-Togo a initié en collaboration avec ces coalitions une étude pilote sur l’usage de drogues dans les deux quartiers précités.
Sur une population totale de 496 enquêtés, il ressort que la consommation de l’alcool est prédominante dans les deux quartiers (soit 64,11%), suivie de la consommation du tabac (17,94%) puis la drogue qui est consommée par 8,27%.
L’étude révèle que le cannabis est consommé à 60,98%, suivi du tramadol (36,59%) et la cocaïne (17,04%).
Les résultats de cette étude montrent que la consommation de drogues est bien réelle au Togo. D’où, l’importance de l’approche communautaire utilisée par l’ANCE-Togo, qui s’inscrit ainsi dans la logique de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) qui préconise ces dernières années, la prévention, la prise en charge et la réinsertion socioprofessionnelle des personnes en relation avec les drogues. L’approche répressive ayant montré ses limites.
(Photo: membres des coalitions anti-drogue)

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