La deuxième réunion d’évaluation de la mise en œuvre du Free Roaming en Afrique de l’Ouest s’est ouverte à Lomé ce lundi 21 juillet 2018. Cette rencontre intervient après celle de Conakry (Guinée) les 10et 11 août 2017 .
Elle vise à faire le bilan de la mise en œuvre du Protocole d’Abidjan sur le Free Roaming signé à Abidjan ( Côte d’Ivoire) le 28 novembre 2016 par 7 pays de l’Afrique de l’Ouest et qui est entré en vigueur depuis le 31mars 2017.
Projet phare de l’Alliance Smart Africain qui réunit 24 pays africains dont le Togo, l’initiative Free Roaming vise à faciliter l’intégration régionale à travers la mobilité des personnes. Elle s’emploie à offrir aux utilisateurs des pays signataires, des tarifs de communication téléphonique très abordables pour les appels en Roaming. Concrètement, lorsqu’ils voyagent et sont sur Roaming, les habitants de ces pays reçoivent gratuitement les appels et payent les tarifs appliqués localement.
Pour Cina Lawson, ministre des Postes et de l’Economie numérique, » Le Free Roaming est une aventure gagnant-gagnant autant pour les opérateurs que pour les utilisateurs et donc finalement pour les États ».
À cette deuxième réunion d’évaluation du Free Roaming, prennent part les régulateurs et opérateurs venus des pays membres de l’initiative. Pendant les deux jours que va durer la rencontre, ils feront le point avec leurs pairs togolais sur l’état de mise en œuvre du Free Roaming dans leurs pays respectifs. Ils aborderont également les difficultés rencontrées sur les plans technique, juridique et commercial, et proposeront des solutions adéquates pour l’effectivité de cette initiative à laquelle les Chefs d’Etat et de gouvernement accordent un grand prix. » Il est aujourd’hui indéniable que nos Chefs d’Etat, encore une fois, ne se sont pas trompés d’objectifs en décidant de booster l’intégration de nos États par et grâce aux télécommunications », a souligné Cina Lawson.
À ce jour, 7 pays en Afrique de l’Ouest appliquent le Free Roaming. Il s’agit de la Guinée, du Mali, du Sénégal, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Cap-Vert et du Togo. Le Bénin qui a rejoint l’initiative en décembre 2017 est à pied d’œuvre pour son l’effectivité.
