« Comment mettre en œuvre les dispositions légales prescrites pour lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme à travers les organisations à but non lucratif? « , c’est le thème d’une journée de réflexion qui se tient depuis ce mercredi matin à Lomé. Organisée par la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières du Togo ( CENTIF-Togo), cette rencontre vise à associer dans un processus participatif , autorités publiques et société civile notamment les organisations à but non lucratif (ONBL) à la recherche des moyens pragmatiques pour empêcher les criminels d’utiliser les associations et les ONG à leurs fins.
En effet, » ces organes de la société civile ont été identifiés dans plusieurs études comme un circuit emprunté par les criminels financiers et les terroristes », explique Tchaa Bignossi Aquitème, président de la CENTIF-Togo.
Aussi cette journée de réflexion est-elle organisée pour informer les OBNL des devoirs que leur attribue la loi sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et les conscientiser sur les risques auxquels ils s’exposent et exposent toute la population, précise M. Aquitème. Pour lui, les OBNL ont pour rôle de vérifier la source des capitaux qui leur sont affectés par leurs partenaires pour leurs activités.
Trois panels sur différents sous thèmes ainsi que la formulation de recommandations constituent l’essentiel des travaux de cette journée de réflexion.
(Photo/ Les participants à la rencontre)