Un mouvement d’humeur mené par un groupuscule de salariés de Togo Terminal pour protester contre une augmentation des salaires jugée «non conséquente », a perturbé les activités de la société au Port Autonome de Lomé dimanche 06 juillet 2020.
Selon la Direction Générale de la société qui s’est exprimée à travers un communiqué, il s’agit d’un « mouvement d’humeur sans aucun préavis et non conforme aux procédures légales, règlementaires et conventionnelles ».
Revenant sur les faits, la Direction Générale explique que la revalorisation des salaires prenant en compte les différentes catégories suivant les spécificités des postes, a été décidée en fin d’année 2019 en accord avec les délégués syndicaux. « Ainsi, en janvier 2020, les primes de logement ont été revues à la hausse pour toutes les catégories. Au mois de Mai 2020, le processus de rallongement de la grille a été entamé avec un avancement de 3 échelons pour toutes les catégories », souligne la Direction Générale.
En plus, poursuit le communiqué, Togo Terminal a également enclenché le processus de revalorisation complète des salaires malgré la crise sanitaire actuelle caractérisée par une baisse des activités portuaires. Aussi, à la fin du mois de Juin, le salaire perçu a-t-il été augmenté avec un rappel de 5 mois, à compter de janvier 2020.
La Direction Générale rappelle par ailleurs que des réajustements des salaires avaient été faits pour une grande partie du personnel en 2019 et qu’elle procède chaque année à une réactualisation des salaires pour s’assurer du mieux-être de son personnel, sans compter les nombreuses autres mesures incitatives.
Tout en regrettant « les éventuels désagréments causés par ce mouvement d’humeur illégal et illégitime de ce groupuscule d’agents », Togo Terminal présente ses excuses à tous ses partenaires, « se réjouit » de la reprise des activités et « rassure ses clients de la fluidité des opérations ».
« Ouverte aux négociations et engagée dans l’amélioration constante des conditions de travail et de vie de ses collaborateurs », la Direction Générale « a exhorté les travailleurs au respect des textes réglementaires et conventionnels ».