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Putsch manqué au Burkina-Faso/ Le pire a été évité: quelle contribution de Faure Gnassingbé?

 

Grâce au récit de « Jeune Afrique » dans sa parution N° 2859 du 18 au 24 octobre 2015, on en sait plus sur l’épilogue du putsch manqué chez nos voisins du nord. Dans ce numéro, le magazine rapporte étape après étape les derniers moments du putsch . On y découvre la contribution du président de la République togolaise , Faure Gnassingbé, qui a pris une part active dans le dénouement sans effusion de sang, de ce putsch qualifié du « plus absurde  » de l’histoire. Quand on sait la crédibilité du magazine « , Jeune Afrique », la rigueur de ses analyses et la pertinence de ses investigations, il va sans dire que cet article constitue un cinglant camouflet pour une certaine presse togolaise, avide de sensationnel , qui alléguait d’une prétendue complicité de Faure Gnassingbé avec les putschistes. Drôle de manière de faire du journalisme que de spéculer sur des faits dont on n’a aucune preuve!

« Jeune Afrique » fait un récit séquencé des faits dont voici un extrait:

.Acte 2. Le 30 septembre, au lendemain de l’assaut victorieux et alors que Diendéré s’est réfugié chez le nonce apostolique, c’est cette fois Michel Kafando, le président de la transition, qui appelle Faure Gnassingbé : « Seriez-vous prêt à accueillir l’épouse et le fils de Diendéré ? » Les médiateurs chargés de maintenir le lien entre Diendéré et les autorités et de négocier sa reddition lui ont soufflé cette idée afin de « rassurer » le général. Au même moment, Fatou Diendéré se terre quelque part dans un quartier de Ouagadougou…

Le Premier ministre s’oppose à l’exfiltration de Fatou, qu’il croit mouillée jusqu’au cou dans le putsch

Acte 3. Le lendemain, le 1er octobre. Faure fait savoir qu’un avion est prêt à décoller pour Ouaga. Kafando lui répond que ce n’est plus nécessaire. Entre-temps, le président burkinabè a discuté avec Isaac Zida, et il apparaît que le Premier ministre s’oppose à l’exfiltration de Fatou, qu’il croit mouillée jusqu’au cou dans le putsch.

Acte 4. Même jour, en début d’après-midi. Diendéré, qui a obtenu des assurances pour sa sécurité, se rend aux autorités sous l’œil des médiateurs, parmi lesquels Tulinabo Mushingi, l’ambassadeur des États-Unis. Ce dernier reçoit un appel de Fatou : « Où emmène-t-on mon époux ? » Fatou fond en larmes. Rideau.

 

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