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Réformes politiques : Aboka Kossi en explique les enjeux à la population d’Agoè

Les manifestations de l’opposition réclamant les réformes constitutionnelles et institutionnelles ont plongé le Togo dans une profonde crise politique. En vue d’expliquer  les enjeux de cette crise aux populations  d’Agoè, le parti UNIR section Golfe, a tenu hier jeudi 05 octobre 2017 sur le terrain CECO-BTP à Agoè, un meeting de sensibilisation et d’explication.

Plusieurs  centaines de militants et de sympathisants du parti ont assisté à ce meeting qui s’est déroulé dans une ambiance chaude est festive.

S’adressant à la foule, M. Aboka Kossi,  président de la Délégation spéciale de la Préfecture du Golfe, membre  d’UNIR-Golfe,  a d’entrée,  expliqué le concept de « réforme » avant de revenir sur les rivalités  entre le pouvoir et l’opposition  concernant  ce concept.

Pour Aboka Kossi,  le  gouvernement  n’est pas resté sourd aux appels de l’opposition en faveur des réformes. Au contraire, il a montré sa bonne foi  en envoyant à l’assemblée nationale  un projet de loi limitant le nombre de mandant présidentiel  et législatif à deux et  fixant  à deux  tours le scrutin présidentiel. Cette loi, insiste M. Aboka , lève également la limitation d’âge pour les candidats aux élections présidentielles , ce qui permettra  aux jeunes de postuler à la magistrature suprême.

Malheureusement,  déplore le Président de la Délégation spéciale de la préfecture du Golfe, la loi a été votée par les députés d’UNIR  mais rejetée par l’opposition qui réclame le retour pur et simple de la Constitution  de 1992.

Pour l’orateur, les raisons du refus de l’opposition se trouvent ailleurs. « Ils n’ont pas de profession ; ils veulent continuer perpétuellement être députés au détriment des jeunes. C’est pour cela qu’ils n’ont pas  voulu voter la loi », explique-t-il. Et d’ajouter : « Le combat du Chef de l’Etat, c’est de permettre aux jeunes d’entrer à l’assemblée ».

Par ailleurs, souligne M. Aboka,  le référendum  s’impose du fait du refus de l’opposition, qui en laissant seuls les députés de la majorité voter la loi, doit tirer toutes les conséquences.

Le président de la Délégation Spéciale de la préfecture du Golfe a terminé son intervention par un vibrant appel à l’apaisement  et à la non-violence.

(Photo : Aboka Kossi s’adressant à la foule)

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