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Réformes politiques, recomposition de la CENI, recensement électoral…: le gouvernement remet les pendules à l’heure

En conférence de presse hier mercredi 24 octobre 2018, le gouvernement togolais s’est prononcé sur des sujets brûlants de l’actualité sociopolitique de notre pays. La délégation gouvernementale était composée des ministres Gilbert Bawara de la Fonction publique, et de Payadowa Boukpessi de l’Administration territoriale. Ils étaient appuyés par trois cadres du parti Union pour la République (UNIR), notamment Christophe Tchao, président du groupe parlementaire UNIR à l’Assemblée nationale.

Au centre de la rencontre:
les décisions et recommandations de la 53ème session de la conférence des Chefs d’État et de gouvernements de la CEDEAO tenue le 31 juillet 2018 à Lomé, le relevé de conclusions de la 2ème réunion du comité de suivi et les dispositions du Code électoral relatives à la composition de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et ses démembrements.
Pour le ministre Bawara, au regard du relevé de conclusions du comité de suivi et des disposions du Code électoral, la coalition des 14 partis de l’opposition n’est pas une partie prenante de la CENI « Nulle part il ne lui est conféré un droit quelconque de désigner des membres ou représentants à la CENI à la place des composantes et entités qui sont concernées », a-t-il insisté. « Que la coalition soit une réalité politique est indéniable. Qu’elle soit un interlocuteur dans le cadre du dialogue et du processus de mise en œuvre des décisions et recommandations de la CEDEAO, c’est également un fait. Mais nulle part dans les décisions de la CEDEAO, il n’est fait mention ou état de la coalition des 14 partis. Cette dernière ne peut donc prétendre à une quelconque exclusivité et hégémonie par rapport aux autres partis politiques surtout dans le cadre des élections et réformes qui intéressent l’ensemble des togolais », a-t-il expliqué, rappelant que les décisions de la CEDEAO sont fondées sur la préservation de l’ordre constitutionnel et des institutions établies sur le respect des règles et principes de la démocratie et de l’État de droit.
Sur la question du statut de l’Union des Forces du Changement (UFC), le ministre Bawara tranche : » « La CENI a été recomposée deux fois notamment en 2013 pour les législatives et en 2015 pour la présidentielle et l’UFC a toujours siégé au titre de l’opposition parlementaire. Aujourd’hui on veut interdire à cette même UFC d’être un parti de l’opposition alors que la loi qui consacre le statut de chef de file de l’opposition est la même qui décerne le statut d’opposition à un parti ».
Par rapport aux réformes politiques, le ministre de la Fonction publique assure qu’elles seront opérées telles que préconisées par la feuille de route de la CEDEAO.  » Il y aura une révision constitutionnelle… et nous préférons qu’elle se fasse à l’Assemblée nationale », a-t-il notamment déclaré.
Concernant le recensement électoral, le ministre s’est félicité de son bon déroulement et avertit que l’opération ne sera pas reprise même si l’opposition intègre la CENI.

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