Plusieurs centaines de jeunes, d’hommes et de femmes ont répondu samedi dernier à l’appel des responsables CDQ-CVD du Grand-Lomé, pour l’opération de salubrité ‘’Samedi Lomé propre’’, devenue une tradition. Au menu, curage de caniveaux, désherbage et balayage.
Tôt le matin, les travailleurs munis de balais, de râteaux, de pelles et autres outils de nettoyage, ont pris d’assaut les ruelles des quartiers, raclant, désherbant, balayant à qui mieux mieux.
A Sousskopé, ( Bè-Kpota) ils étaient une centaine venus des quartiers environnants ; leurs cibles, les abords des rails envahis par les herbes, ainsi que les caniveaux bordant les rails. « Avec les pluies, les herbes ont envahi les rails et les caniveaux sont pleins. Alors, ce matin notre travail consiste à mettre au propre tout ça pour donner un nouveau visage au quartier. Pendant qu’un groupe s’occupe du curage des caniveaux, un autre s’active à désherber les abords des rails », explique Geoffroy Avoulété, président CDQ Anfamé.
Travaux similaires à Attiégou –Yayrakomé, le long du grand contournement, où près de 200 personnes se sont mobilisées. Parmi elles, Dossa Kodjo, la vingtaine, étudiant à l’Université de Lomé. « Par ce travail j’apporte ma modeste contribution à l’assainissement de mon quartier, qui incombe avant tout au citoyen que je suis. Depuis que j’ai compris cela, je ne me fais pas prier pour ces travaux communautaires. J’invite tous les jeunes à m’emboîter le pas », dit-il, les mains agrippées à son outil de travail.
Organisée par la plateforme des CDQ –CVD du Grand-Lomé, appuyée par l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB), l’opération ‘’Samedi Lomé propre’’ mobilise près d’un millier de travailleurs sur une dizaine de sites. Elle est financée par le Programme d’Appui aux Populations Vulnérables (PAPV).
Outre le Grand-Lomé, d’autres villes de l’intérieur du Togo sont concernées.
(Photo : curage de caniveaux à Sossoukopé)