Search
Close this search box.
Search
Close this search box.

Sécurité publique : le CNJ -Togo veut impliquer les jeunes

 

Impliquer les  jeunes dans la coproduction  de la sécurité publique au Togo, c’est ce que souhaite  le Conseil National de la Jeunesse du Togo (CNJ-Togo) ,  à travers un projet lancé ce vendredi 29 avril à Lomé au cours d’un  atelier.

Mis en œuvre avec le soutien technique et financier de la Fondation Hanns Seidel Stiftung  et en collaboration avec le ministère en charge de la Jeunesse et celui chargé de la Sécurité, ce projet vise à contribuer au maintien et au renforcement du climat de paix qui prévaut  au Togo.

Le projet consiste en ateliers d’échanges et  de diagnostics  auxquels  prendront part les jeunes et les forces de l’ordre,  dans les 5 régions du Togo et Lomé commune. L’atelier de ce jour  ( l’étape de Lomé commune ) marque  le début de ces rencontres régionales.

Présentant les excuses de la jeunesse  à la population et aux autorités , pour les violences occasionnées ces dernières années, M. Régis Batchassi,  président du CNJ-Togo, s’est dit convaincu du rôle des jeunes  » partenaires utiles et à part entière » dans la recherche de stratégie pour la sécurité et la paix.

Mme Aridja  Frank , représentante- résidente de la Fondation Hanns Seidel Stiftung au Togo, souhaite quant à elle un dialogue permanent entre les  jeunes et les forces de l’ordre .  » Nous devons instaurer un dialogue permanent entre les jeunes et les forces de l’ordre » a-t-elle déclaré. Citant le Secrétaire Général des Nations  Unies , BanKi Moon  selon qui  » les jeunes représentent un espoir et non un danger « , la représentant résidente a plaidé pour  que soient offertes aux jeunes les conditions de leur participation au développement de leur  pays.

 

 » Le développement de notre pays ne peut être une réalité sans la sécurité  » , a déclaré  pour sa part, le Colonel Yark Damehame, ministre  chargé de  la Sécurité, qui a  appelé les jeunes à ne pas considérer les corps habillés comme une couche inaccessible .  » Il ne doit pas y avoir de rempart entre le corps habillé et le civil », a-t-il martelé .

Pour Mme Victoire Tomégah-Dogbé , ministre en charge de la  Jeunesse,   » la lutte pour la sauvegarde de la paix et la sécurité est un défi partagé par tous face à la menace du terrorisme ». Aussi le ministre en appelle-t-elle au  dialogue entre  jeunes et forces de l’ordre. Ce dialogue ,à en croire Mme Tomégah-Dogbé, passe notamment par la modification des comportements des jeunes, la nécessité pour eux de comprendre les actions des autorités ….  » S’engager, accepter, comprendre, s’informer, respecter les biens publics », tel doit être le devoir des jeunes, a  insisté le ministre.  C’est  la responsabilité du gouvernement de sortir les jeunes de la vulnérabilité ,  reconnaît par ailleurs  Mme Tomégah-Dogbé , citant pèle -mêle  les diapositifs mis en place  à cet  effet,  tels que le FAIEJ, Le FNFI, le PAIEJ-SP, le PRADEB… » Mais ces  programmes  ont besoin de l’adhésion des jeunes pour réussir », souligne -t-elle.

Par ailleurs ,  le ministre en charge de la jeunesse souhaite  des contacts réguliers entre les autorités et les jeunes des quartiers ,  des villages et  annonce dans la foulée ,  des journées  de la base  qui, dit-elle , visent  à permettre à son département de se rapprocher des  la populations à la base et  leur expliquer les actions entreprises en leur  faveur.

 

( Photo: Les participants posant avec les officiels).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *