« Le gouvernement compte prendre les dispositions idoines pour faire revenir le calme dans le pays », c’est  ce qu’a déclaré  en substance hier vendredi 22 septembre 2017,  Noupokou Dammipi, Conseiller du Chef de l’Etat, face à la presse nationale et internationale. L’ex-ministre était assisté de deux autres émissaires  du gouvernement notamment, Djossou  Sémondji, également Conseiller du Chef de l’Etat. Il s’agissait pour eux de  faire le point  sur la situation sociopolitique du Togo, suite aux manifestations de rue de ces derniers jours.

A cet effet, le gouvernement , par la voix de ses émissaires, déplore la mort , à Mango, d’un enfant de 10 ans , des blessés au sein des manifestants  et des  forces de l’ordre ainsi que des dégâts matériels dans cette même ville du nord-Togo.

Pour  le gouvernement, les faits sont graves.  «Ce qui apparaissait comme des menaces verbales proférées par l’opposition, devient de plus en plus une réalité. L’escalade de la violence verbale et physique … se durcit entraînant des victimes parmi lesquelles la mort du jeune enfant de 10 ans à Mango », s’insurge-t-il.

«  Ne pouvant rester ni insensible  ni inactif devant une telle situation »,  le gouvernement en appelle « au sens élevé des responsabilités de  tous les acteurs politiques  et à la retenue ».

Par ailleurs,  le gouvernement dénonce  « le traitement inéquitable de l’information par certains médias », et  « les revendications hors de tout cadre légal », formulées par les leaders politiques, bien que le parti au pouvoir ait suffisamment montré sa bonne volonté en votant le projet de loi portant révision constitutionnelle.

(Photo : les émissaires du gouvernement)