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Togo/ Mécanisation de l’agriculture : «  le gouvernement a changé de paradigme », selon Bataka

La mécanisation reste un défi pour l’agriculture togolaise. Elle représente  près de 10% sur les 3.600.000 ha de terres cultivables disponibles. Pour relever ce défi, le gouvernement a pris  plusieurs initiatives. Mais face à l’immensité de la tâche, l’Etat change de stratégie.

Plusieurs initiatives d’appui à la mécanisation de l’agriculture ont vu le jour au Togo.

La Direction de l’Aménagement, de l’Equipement et de la Mécanisation Agricole (DAEMA) et   la DOSI (Délégation à l’Organisation du Secteur Informel (DOSI) ont appuyé la  mécanisation de l’Agriculture en permettant  aux producteurs d’acquérir des matériels  agricoles par crédit-bail. Le PDPRK (Projet et de Développement de la Production  Rizicole de la région de la Kara) et le PDRI MO (Projet de Développement Rural Intégré de la plaine du Mô) ont aussi acquis des tracteurs pour les bénéficiaires dans le cadre de l’augmentation de la productivité.

Contribuer à la mécanisation de l’agriculture en facilitant  l’accès  aux crédits bancaires aux producteurs,  c’est également l’un des objectifs du MIFA (Mécanisme Incitatif de Financement Agricole fondé sur le partage de risques). En 2019, le MIFA a facilité   l’octroi de 3,8 milliards de francs CFA de crédits aux agriculteurs par les banques. Toutefois, le secteur reste peu soutenu par les services bancaires qui n’y consacrent que 0,3% de leur portefeuille de crédits chaque année.  Or, l’objectif du gouvernement togolais est de porter à 5% la part des crédits bancaires alloués au secteur à l’horizon 2027 et de réduire idéalement de 15% à 7,5% le taux d’intérêt pratiqué sur ces prêts. Ce taux devrait se stabiliser à 10,5%.

Malgré ces initiatives et bien d’autres, le défi n’en demeure pas moins grand. Aussi le gouvernement change-t-il de fusil d’épaule. «  Le Togo a changé de paradigme », a confié  Noël Koutéra Bataka,  ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, dans une interview au site d’informations  54etats.com.  «  Il s’agit de créer les conditions pour l’opérateur privé qui veut développer la mécanisation et qui peut le faire, en structurant les petits producteurs en coopérative. Le gouvernement crée un marché solvable à travers la structuration des producteurs. C’est un marché gagnant pour les producteurs qui peuvent ainsi rembourser leurs équipements », a expliqué le ministre.

D’ores et déjà certaines sociétés comme KFB Group, à travers le MIFA S.A, propose aux  jeunes entrepreneurs agricoles, de 21 à 41 ans, un accompagnement  pour l’acquisition de machines agricoles et accessoires.

La société Ferme Agricole Maxime (FAM) veut elle aussi contribuer à la mécanisation de l’agriculture avec des outils innovants grâce à son partenaire TÜMOSAN, une entreprise turque spécialisée dans la fabrication des machines agricoles.

FAM intervient dans la vente, montage et réparation des machines agricoles à savoirs : tracteur ; silot agricole, séchoir à céréales, batteuse, remorque, pulvérisateurs à moteur, chariot à disque ; girrot broyeur ; semoir ; herse à disque ; cultivatrice ; citerne agricole ; charrue à disque et accessoires.

 

 

 

 

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