Les travailleurs des sociétés INDUPLAST, GIT, AFRIC INDUSTRY, STP, AFRIC PLAST,SOCIPLAST, PLASTICA, MOSITO ont tenu ce jeudi 13 novembre un rassemblement à Lomé. Objectif, réclamer la réouverture desdites sociétés fermées depuis une semaine sur une décision du gouvernement.
Il est reproché à ces sociétés de ne pas se conformer à la loi portant interdiction de fabrication de plastiques non biodégradables, entrée en vigueur depuis trois ans.
Admis en chômage technique suite à la fermeture de leurs usines, les travailleurs espèrent à travers ce rassemblement, attirer l’attention des autorités pour un règlement rapide de la crise. » Nous sommes d’accord pour l’environnement; un environnement propre, c’est une santé saine mais on doit parler de l’emploi aussi. Les usines fermées, les employeurs ont décidé de mettre en chômage technique les travailleurs que nous sommes « , a souligné M. Agbana Kodjovi, porte parole du collectif des syndicats de la zone franche.
Les discussions entre les autorités , les travailleurs et les responsables de ces sociétés vont bon train et augurent un dénouement rapide de la situation. Déjà lundi dernier, une délégation des travailleurs et des patrons a rencontré le ministre en charge de la zone franche. Hier mercredi, les employeurs ont rencontré le ministre du Commerce et de la Promotion du secteur privé . » Les échos de cette réunion qui nous sont parvenus font état de la réouverture dans les prochaines heures des sociétés », témoigne M. Agbana qui précise: » Ce que nous voulons, c’est que les usines soient rouvertes et que nous puissions reprendre le travail. Nous ne sommes pas contre la décision du gouvernement parce qu’il est question de l’environnement ».
Vivement qu’ une solution soit rapidement trouvée afin de permettre à ces travailleurs de reprendre le chemin de leurs usines.