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73 jeunes déscolarisés mis en apprentissage

73 ! C’est le nombre de jeunes  déscolarisés qui vont prendre bientôt le chemin de l’atelier pour apprendre différents métiers. Ils ont été mobilisés dans le cadre du projet  de « mise en apprentissage des jeunes déscolarisés» lancé ce mardi 20 décembre à la Maison des Jeunes d’Amadahomé par Mme Victoire Tomégah-Dogbé , ministre du Développement à la Base , de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes.  Pour ces jeunes le ministère a signé, dans la foulée de la cérémonie de lancement,  des conventions d’apprentissage avec des maitres artisans.

Le projet  de «mise en apprentissage des jeunes déscolarisés » a pour objectif  d’ouvrir une porte pour les jeunes en leur permettant d’accéder aux métiers pour préparer aisément leur avenir après leur mission de volontariat citoyen, ou volontariat des Jeunes Déscolarisés (JDS).

Pour M. Komi Kadaring, Directeur de l’Artisanat, ce projet permet aux jeunes déscolarisés de participer au développement du Togo.

Le projet prend en compte : des jeunes ayant des qualifications professionnelles non exploitées, faute de moyens financiers ; ceux ayant appris un métier mais ne l’exerçant pas, faute de moyens financiers pour s’installer ;  ceux ayant déjà entamé une formation en apprentissage et l’ayant abandonné pour manque de moyens ; ceux qui ne disposent  d’aucune qualification, qui n’ont jamais été placés en apprentissage et qui voudraient bien apprendre un métier pour peu qu’ils soient accompagnés.

Maçonnerie, cuisine, photographie, informatique, couture, coiffure… sont entre autres,  les corps de métiers qui vont accueillir ces jeunes pour une durée de 4 ans.

Mme Tomégah-Dogbé  a appelé les bénéficiaires au sérieux et au dévouement pour le succès du projet.

La mise en œuvre du projet est assurée par le ministère en charge du Développement à la Base avec la collaboration des chambres  régionales des métiers  et le partenariat des artisans formateurs

La finalité de la politique nationale de développement de l’artisanat est de contribuer à terme , à l’amélioration des conditions de travail et de vie des acteurs , notamment, en les dotant de capacités techniques, matérielles et financières suffisantes afin de leur permettre de s’auto-promouvoir et de participer activement à la croissance économique, à la réduction de la pauvreté et au bien-être des citoyens dans la perspective d’une vision globale de développement socioéconomique durable.

(Photo : poignée de mains entre Mme Victoire Tomégah-Dogbé et le Président du Conseil permanent des Chambres Régionales des Métiers du Togo après la signature des conventions)

 

 

 

 

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