Environ cinquante Directeurs Généraux des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), étaient jeudi 07 novembre 2019 à Lomé, en atelier de réflexion sur les mécanismes de réduction du portefeuille à risque au sein des systèmes financiers décentralisés. Les travaux ont été présidés par M. Prince Agbodjan représentant Mme Mazamesso ASSIH, Secrétaire d’Etat auprès de la Présidence de la République chargé de l’inclusion financière et du secteur informel.
Ces dernières années, le taux de dégradation du portefeuille des SDF est passé de 4,9% à 8,7% contre une norme de 3%. C’est suite à ce constat que la rencontre a été organisée en vue d’examiner les causes majeures de la dégradation du portefeuille afin de poser les bases de solutions concrètes et efficaces.
L’atelier vise également à amener les participants à proposer un plan d’actions au regard des causes majeures ressorties, dans la perspective de proposer des solutions durables.
Selon Tobias Gati, Directeur de la promotion de la finance inclusive, le portefeuille à risque est la part de créance en souffrance dans l’encours total de crédits ou en d’autres termes des créances non remboursées. Pour trouver des solutions au portefeuille à risque, il faudrait selon ce dernier qu’un contrôle soit fait sur l’évolution des mocrofinances, et surtout la gestion au mieux du crédit.
«L’assise de ce jour vise à permettre à ce que les responsables des SFD puissent réfléchir sur les points soulevés par l’étude. Donc Il faudra trouver des solutions au niveau macro et méso et au niveau des institutions de microfinance. Il est également indispensable de mener des réflexions devant conduire à la mise en place des actions prioritaires afin de mieux servir et mobiliser les populations qui à leur tour doivent honorer leur engagement en remboursant leur crédit afin d’atteindre l’équilibre en matière de gestion de crédit», a- t- il expliqué.
M. Gati a par ailleurs rassuré que cette situation n’est juste qu’un constat détecté suite à une enquête, et qui sera certainenement résolue.
