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Transformation agricole : l’Etat togolais mise sur le dessouchage de 500.000 hectares

Subventionner  le dessouchage de 500.000 hectares de terres  cultivables, c’est  l’une des ambitions du gouvernement togolais à travers le  Plan d’urgence de transformation agricole. Technique consistant à extraire  les racines  et la souche de l’arbre avant d’aplanir le terrain, le dessouchage facilite la mécanisation de l’agriculture grâce à l’élimination  des restes des arbres  se trouvant sur les surfaces emblavées. Pratiquée au Ghana et  au Maroc, cette technique a fait ses preuves.

Au Togo,  l’agriculture représente plus de 40% du Produit intérieur brut (PIB) et occupe près de 65% de la population active pour une superficie cultivable évaluée à 3,6 millions d’hectares, soit 60% de la superficie globale du pays, dont 41% sont emblavées (1,4 millions d’hectares).

Afin  de révolutionner  ce secteur moteur de la croissance économique, le gouvernement avec l’appui des partenaires, y a multiplié ses interventions ces dernières années. De nombreux programmes et projets, dont le Plan d’urgence de transformation agricole  ont  ainsi vu le jour.

Le Plan d’urgence de transformation agricole  prévoit  la modernisation des techniques productives et transformatrices pour les communautés rurales à travers l’accélération et le renforcement de la mécanisation ainsi que la mise en place des aménagements hydro-agricoles. Entre autres techniques, il y a le dessouchage, une technique bien connue et pratiquée en Afrique de l’Ouest par le Ghana et le Maroc en Afrique du nord. Le choix de cette technique intervient suite aux difficultés rencontrées par les programmes de motorisation de l’agriculture.

En ce sens, l’Etat va subventionner une campagne de dessouchage de 500.000 hectares.

Le gouvernement entend optimiser l’utilisation de cette superficie par le développement des chaînes de valeur porteuses afin de créer 390.000 emplois (150.000 emplois directs et 240.000 emplois indirects). Elle permettra également de tripler non seulement le revenu des producteurs, mais aussi de créer au moins 2.000 entreprises agricoles. Au bout de la chaîne, 50.000 femmes seront formées et organisées dans la commercialisation des produits agricoles.

(Photo Noël Koutéra  Bataka, ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique)

 

 

 

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